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5 MYTHES SUR L’IMMOBILIER EN TEMPS DE PANDÉMIE

Tapez le mot « immobilier » dans votre moteur de recherche et vous tomberez sans doute sur une multitude d’articles offrant des hypothèses quelque peu contradictoires sur l’avenir du marché immobilier. Comme toutes les industries, la nôtre a été secouée par la pandémie et par le ralentissement qu’elle a provoqué. Hélas, les ouïe dires et les rumeurs qui courent continuent de nourrir l’illusion d’un marché en décrépitude alors que nos expériences sur le terrain démontre le contraire. Afin de remettre les pendules à l’heure et offrir un portrait plus juste de la réalité immobilière québécoise en temps de pandémie, on a voulu déboulonner certains mythes populaires. 

MYTHE 1: L’IMMOBILIER COMMERCIAL VA CONNAÎTRE UNE IMPORTANTE CRISE

Pourquoi on dit ça : 

Avec la popularisation du télétravail, le rôle de l’espace de travail est remis en question. Certains estiment que le télétravail sera dorénavant priorisé et que les grands espaces de bureaux deviendront désuets. 

Pourquoi c’est (partiellement) faux :

On ne peut pas le nier, le télétravail gagne en popularité, mais les entreprises et leurs employés savent qu’un espace officiel de travail est essentiel à la culture d’entreprise et à la productivité. Sans espace de travail, il est difficile d’intégrer de nouveaux employés, faire des formations et travailler de façon collaborative. L’aspect social du travail est également non-négligeable dans l’expérience sociale et la rétention des employés. 

Pendant les derniers mois, beaucoup de travailleurs ont été confrontés aux avantages et aux désavantages du télétravail. Par exemple, beaucoup de parents ont constaté la difficulté de travailler à la maison en présence de leurs tout petits. Certains ont aussi constaté les limites des outils de vidéoconférence. Zoom, c’est l’fun, mais ça a ses limites ! 

Il est fort probable qu’un modèle hybride de télétravail risque devienne la norme, ce qui signifierait que les travailleurs passeraient au moins quelques jours au bureau pour faire des rencontres, des présentations ou simplement voir leurs collègues. Plutôt que la disparition des grands bureaux, on remarquera donc sans doute un engouement pour des phénomènes comme le « co-working » et les horaires flexibles. 

MYTHE 2 : LES VILLES PERDRONT DE LEUR POPULARITÉ À CAUSE DE LA PANDÉMIE

Pourquoi on dit ça: 

C’est connu, le taux d’infection est plus élevé dans les grandes métropoles dont Montréal. Certains estiment que la prochaine vague d’acheteurs préférera s’installer en région pour éviter les répercussions d’une prochaine pandémie.

Pourquoi c’est (un peu) faux :

On remarque en effet un intérêt grandissant pour les banlieues, les régions et les secteurs éloignés des centre-villes, mais cette tendance précède la COVID-19. Il s’agit d’une question de démographie plus que de pandémie! Les jeunes familles s’éloignent de plus en plus des villes pour avoir accès à des propriétés moins dispendieuses et plus spacieuses qu’en ville. 

Ceci-dit, la proximité aux services et aux divertissements de la ville continue d’attirer un grand nombre de Québécois. Bien que le coût des propriétés y soit plus élevé, les grandes villes offre un meilleur accès aux universités, aux métros, aux grandes entreprises et, bien sûr, aux festivals! C’est en partie ce qui explique la grande popularité de ces secteurs. 


MYTHE 4: LE MONDE IMMOBILIER REVIENDRA À CE QU’IL ÉTAIT AVANT LA CRISE.

Pourquoi c’est faux:

Au cours des derniers mois, le milieu immobilier a démontré sa capacité à s’adapter aux nouvelles technologies. Plusieurs clients continueront de favoriser les rencontres en vidéoconférence par souci de sécurité ou même parce qu’ils considèrent cette option plus pratique.

Les visites libres de type « open house » risquent de perdre de leur popularité. D’abord, parce qu’il est peu recommandé de rassembler plusieurs personnes en même temps lors d’une visite, mais aussi parce qu’on s’aperçoit que cette méthode n’est pas la plus efficace pour attirer des acheteurs sérieux et prêts à passer à l’action. 

MYTHE 5: LES PRIX IMMOBILIERS VONT CHUTER

Pourquoi c’est (partiellement) faux

Présentement, les prix sont élevés parce qu’on assiste à une réduction de l’inventaire immobilier. La compétition est donc importante sur le marché et ça mène souvent à de la surenchère.

Par contre, comme ce fût le cas après la crise économique de 2008, il est possible que plus de personnes doivent vendre leur propriété dû à des enjeux économiques et que les prix soient réduits à ce moment là. Ce n’est cependant pas une certitude et c’est loin d’être la réalité actuelle.

Évitez de croire les spéculations qui circulent et, si vous avez des doutes, appelez votre courtier, il sera bien équipé pour vous donner les faits ! Pour en savoir plus sur les mythes immobiliers en temps de pandémie, regardez notre entrevue. 

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