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TENDANCES DU MARCHÉ CANADIEN DE L’HABITATION À SURVEILLER EN 2020

1. Après des baisses nationales en 2019, les prix des maisons recommenceront à grimper.

Tout comme les ventes de maisons, la croissance du prix des maisons au Canada a été durement touchée au cours des deux dernières années. Cela dit, la baisse des prix n’a pas été aussi prononcée et le rebond devrait se faire plus rapidement que prévu au chapitre des ventes. Contrairement aux ventes de maisons, la SCHL croit que c’est la vigueur de l’Ontario et du Québec qui mènera à une croissance élevée d’ici 2020. Mais d’ici 2021, le marché de la Colombie-Britannique jouera à nouveau dans la cour des grands et propulsera le Québec au troisième rang pour la croissance des prix. Pour la SCHL, il s’agit en fait de l’histoire de trois provinces qui font grimper les prix des maisons, alors que seules des  » gains modestes  » sont attendues pour les autres régions.

2. Les marchés de l’habitation de Toronto et de Montréal surperformeront en 2020

Les faibles taux hypothécaires, la vigueur des marchés du travail, la croissance démographique, l’augmentation de l’investissement étranger et la diminution de l’impact des politiques gouvernementales de refroidissement du marché sont parmi les principales raisons pour lesquelles les deux plus grandes villes du Canada semblent prêtes à se hisser au sommet du classement du marché immobilier résidentiel en 2020.

Le marché de l’habitation de Montréal a été dominant et, même si 2020 n’est peut-être pas aussi chaud qu’en 2019, il s’agit tout de même d’une année record pour la ville. Au cours des dernières années, les ventes mensuelles constantes et les hausses de prix ont été les paramètres par défaut et le marché continue d’être aux prises avec une baisse des inscriptions de maisons, ce qui rend le marché relativement abordable depuis un certain temps un peu plus difficile pour les acheteurs de maisons.

3. La construction de nouvelle maison ne gagnera pas en force, mais elle se stabilisera.

La construction domiciliaire au Canada a atteint son plus haut niveau en 10 ans en 2017, mais elle a fortement diminué depuis lors. Selon la SCHL, le nombre total de maisons dont la construction a commencé en 2019 est à peu près le même qu’en 2020 et 2021, ce qui correspond à la moyenne historique pour la construction annuelle de maisons. Les perspectives économiques pour le Canada sont positives pour les deux prochaines années, ce qui incite généralement les constructeurs à se sentir à l’aise pour accélérer le rythme de la construction domiciliaire. Toutefois, la SCHL croit que la formation de ménages ralentira au cours de la même période, ce qui signifie que la vigueur du marché du travail et l’augmentation du revenu qui l’accompagne n’auront pas autant d’effet positif que prévu sur la construction résidentielle.

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