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Dernière nouvelle : le marché se rétablit plus tôt que prévu!

Eh oui, vous avez bien lu! Le marché résidentiel se corrige plus vite que les experts avaient anticipé. En effet, les prix ont commencé à reculer à Montréal, et ce, deux mois plus tard qu’à Toronto et Vancouver.

La hausse des taux d’intérêt

Premièrement, les statistiques du marché de la revente indiquent que le marché résidentiel se rééquilibre rapidement dû à la hausse subite des taux d’intérêt. Les prix ont commencé à reculer à Montréal, deux mois plus tard qu’à Toronto et Vancouver. Il est alors question d’une baisse de 5% pour le prix des maisons à Montréal par rapport à son sommet enregistré en avril et mai 2022. Cette baisse provient notamment de la croissance du nombre de propriétés à vendre s’étant accéléré le mois dernier, et les ventes ayant poursuivi leur glissade.

Ajustements des prévisions initiales

Également, le Mouvement Desjardins anticipait en juin une baisse de prix cumulative de 12% au Québec, mais prévoit maintenant un recul de l’ordre de 17%. Ces baisses de prix s’étendront jusqu’à la fin de 2023. Les ajustements de ces prévisions s’expliquent bien sûr par la vitesse à laquelle le marché de l’habitation au Québec est passé d’une situation extrême à un retour vers l’équilibre.

Comme mentionné plus haut, puisque la correction au Québec a commencé deux mois plus tard que dans ces deux provinces, la baisse de prix est d’à peine 2 % au Québec par rapport au sommet pour le moment. Elle est cependant de 13 % en Ontario et de 9 % en Colombie-Britannique.

Le marché immobilier résidentiel à Montréal

Les statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont établies d’après la base de données Centris et dévoilées par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ):

  • On compte 3080 transactions résidentielles dans la RMR de Montréal en juillet. Il s’agit d’un déclin de 18 % par rapport aux 3772 transactions de juillet 2021. De plus, toutes les catégories d’habitations sont touchées (maisons, condos, plex) et tous les secteurs géographiques aussi, à l’exception de la Rive-Nord ;
  • Pour un sixième mois consécutif en juillet dans la région métropolitaine, l’augmentation des inscriptions en vigueur s’est poursuivie. Les inscriptions ont d’ailleurs atteint un total de 12 668. Il s’agit d’un gain de 28 % par rapport à juillet 2021 ;
  • Avec la hausse des taux d’intérêt, les acheteurs éprouvent des difficultés à satisfaire aux critères, ce qui explique une baisse de la demande. Avec le test de résistance exigé par le Bureau du surintendant des institutions financières, les emprunteurs doivent pouvoir contracter un prêt hypothécaire sur la base d’un taux de 7 à 8 % aujourd’hui ;
  • Il est très possible qu’on vive une baisse rapide des prix d’ici la fin de l’année comme on le voit ailleurs au Canada, puisque dans un marché où il y a de la surenchère qui n’existe plus, il y a un effet toboggan ;
  • Le prix médian des maisons dans la RMR de Montréal s’est élevé à 550 000 $ en juillet, en hausse de 10 % par rapport au prix médian de juillet 2021, mais en baisse de 5 %, depuis le sommet de 580 000 $ en avril-mai ;
  • On compte 3080 transactions résidentielles dans la région de Montréal en juillet, un déclin de 18 % par rapport aux 3772 transactions de juillet 2021 ;
  • Différents économistes de l’APCIQ affirment que cette correction est tout à fait normale à la suite de la surenchère rencontrée au début de l’année.

Ailleurs au Québec, l’histoire est semblable, mais l’ampleur du ralentissement varie selon les régions.

Au Canada

Puisque les ventes et les prix des maisons ont baissé pendant un mois de plus, qu’il devient plus difficile d’obtenir des prêts hypothécaires, et que les acheteurs attendent de voir jusqu’où les prix peuvent descendre, les marchés immobiliers de Toronto et de Vancouver ont continué à dégringoler en juillet :

  • Dans la région de Toronto, les reventes de maisons ont chuté de 47 % en juillet par rapport au même mois l’an dernier et ont diminué de 7,3 % par rapport à juin sur une base désaisonnalisée, selon la chambre immobilière de Toronto ;
  • Dans la région de Vancouver, les reventes ont diminué de 43 % d’une année à l’autre et étaient inférieures de 23 % à celles de juin, selon la chambre immobilière locale ;
  • Les prix des maisons ont également continué à baisser dans les deux marchés les plus chers du pays, de 13 % à Toronto et de 12 % à Vancouver, par rapport à leur sommet.

Au Groupe Lamarre, nous examinons et nous nous informons sur le marché immobilier pour vous donner des données exactes et en temps réel, en tout temps. Soyez assuré d’avoir l’heure juste sur votre propriété, peu importe votre projet immobilier! 😉

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