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Les « pour » et les « contre » de quitter Montréal

C’est un scénario qui se fait de plus en plus courant, des Montréalais quittent leur condo trendy en quête d’air plus pur (et de prix plus abordables) en région. Le phénomène n’est pas nouveau, mais la hausse des prix immobiliers et le désir grandissant pour des propriétés plus spacieuses n’ont fait qu’exacerber cet exode citadin. 

Selon un sondage mené par Had Hoc recherche cet automne, 42% des Montréalais considèrent quitter la métropole. 76% d’entre eux sont tentés par les plus petits prix des régions tandis que d’autres citent le désir d’habiter un plus grand espace (55%), la proximité à la nature (46%) et la flexibilité du télétravail (25%) comme leur motivation principale de quitter la ville. Beaucoup de premiers acheteurs qui avaient toujours favorisé Montréal pour sa vie active et bourdonnante optent désormais pour le plan B en périphéries du grand centre, mais est-ce la meilleure décision à long terme ? 

* Selon le sondage de Had Hoc recherche à l’automne 2020

Une histoire de budget

On le sait, les prix des propriétés dans les quartiers populaires de la métropole ne cessent d’augmenter et le marché avantage présentement les vendeurs qui bénéficient souvent de surenchères. Les premiers acheteurs auront de meilleures chances de trouver une propriété dans leur budget en s’installant en bordure des 19 arrondissements, voir même plus loin. Pour 56% des jeunes de 18 à 34 ans, il s’agit de la meilleure façon de réaliser ses objectifs immobiliers sans s’endetter par-dessus la tête !

Certains chercheurs estiment que les prix immobiliers pourraient descendre au Québec et à travers le Canada, un phénomène en corrélation avec les taux de chômage et la santé économique des régions. Ceux qui espèrent d’incroyables rabais immobiliers seront peut-être déçus d’apprendre qu’on prévoit une baisse 6,7% tout au plus. 

De la place pour respirer

Les logements qui étaient confortables en temps pré-pandémie le sont peut-être moins maintenant qu’ils servent aussi d’espace de travail, de classe et de gym à domicile ! Après un printemps coincé dans des appartements mal adaptés à leur nouvelle réalité, beaucoup de Montréalais souhaitent acquérir des propriétés plus spacieuses où la famille pourra cohabiter 24/7 sans se piler sur les pieds ! Et ce n’est pas qu’à l’intérieur que les acheteurs veulent plus d’espace, beaucoup d’entre eux désirent se rapprocher de la nature. 

La pandémie semble avoir aiguisé cette soif d’air pur chez les Montréalais, mais ce mouvement vers les régions pourrait avoir des effets néfastes sur cette nature tant convoitée. L’étalement urbain, par exemple, rend moins accessible les moyens de transports écologiques, provoquant une augmentation des voitures sur les routes et donc des émissions de CO2 dans l’air.

Zoom et ses limites

Puis, bien sûr, il y a le télétravail qu’on apprivoise depuis mars et qui s’enracinera assurément dans bien des entreprises au-delà de la crise actuelle. La distance entre la maison et le boulot est maintenant un critère moins important dans la sélection d’une propriété.

Aussi pratique la plateforme Zoom soit elle, elle ne peut cependant pas remplacer les innombrables commerces et services offerts dans la métropole. Accès aux hôpitaux, vaste choix d’écoles et d’universités et sélection infinie de restaurants et de bars, les raisons sont nombreuses pour poursuivre ses recherche dans la grande région de Montréal. 

Notons également que tous les quartiers de la métropole ne sont pas touchés de la même façon par cette hausse de prix et qu’il est toujours possible de trouver des propriétés spacieuses et abordables dans des secteurs comme Montréal-Nord, Anjou et LaSalle. Au final, vous savez mieux que quiconque ce qui vous convient le mieux ! Et pour trouver cette propriété tant espérée, faites confiance à nos courtiers !

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